Steve Fah, qui gère la notoriété de l’auteur de la phrase « à cause de l’ENEO » s’est réconcilié la semaine dernière avec la célébrité.
L’homme à plusieurs casquettes au sein de sa propre boîte s’est fait un nom dans l’univers des « Youtubeurs » en postant des vidéos humoristiques sur l’actualité camerounaise. Aujourd’hui, le comique est aussi découvreur de talents.
En sa qualité de « manager », il s’occupe de la production et de la notoriété sur les réseaux sociaux de Grand Barack, son unique artiste. Une collaboration qui lui vaut bien des déboires et des tracas tant le vieil homme est imprévisible et littéralement ingérable. Un trait de caractère sans doute lié à son état supposé d’alcoolique et de drogué.
En effet, dans un audio qui a « fuité », Steve Fah semble faire une confidence à une proche à qui il révèle l’état alcoolique et drogué très avancé de Grand Barack. Selon lui, la star serait addict à l’alcool et au chanvre indien. Ce qui expliquerait tous ces éclats sur les réseaux sociaux.
Fondateur de l’association Patriote, il est indéniable que M.Fah est un homme au grand cœur qui rêve d’abord du bien des autres avant le sien. Avant sa vedette, Steve s’était déjà donné pour mission d’aider beaucoup de jeunes gens et d’enfants qui avaient fait le buzz. Il semblait vouloir que ces quelques jours de notoriété profitent à ces personnes qui ont amusé le pays tout entier et sa diaspora. Mais n’y a -t-il pas une réelle distance entre venir en aide aux plus démunis et gérer un artiste capricieux, prétentieux et insupportable ?
Cette façon très « 237 » de manager pourrait-elle lui porter préjudice à la longue ?
L’un des problèmes les plus graves que Steve Fah va devoir affronter dans sa carrière est sûrement l’addiction aux drogues et/ou à l’alcool à laquelle de nombreux artistes sont exposés.
S’il est vrai que l’homme de l’Ouest qui a entretenu le buzz autour de Grand Barack est habitué à porter secours aux personnes en difficulté, prendre en charge un être dépendant est complexe et nécessite un changement d’environnement ainsi qu’un travail psychologique qui ne peut se faire sous la contrainte.
Il est évident que le comique surbooké soucieux de construire une maison à son premier talent avant la fin de leur contrat devra déjà chercher une vraie béquille sur laquelle s’appuyer pour apporter à celui-ci le secours dont il a vraiment besoin.